INNOVER POUR SÉPARER, TRIER ET RECYCLER

Les missions premières de l'ICSM répondant aux enjeux énergétiques consistent à:

  • Développer la recherche fondamentale en chimie et physico-chimie, nécessaire à l'essor des énergies décarbonées, dans un contexte de raréfaction des ressources naturelles ;
  • Développer une recherche pour un nucléaire durable et des énergies alternatives nécessitant des avancées majeures en chimie séparative, afin d'économiser les ressources et recycler les matières valorisables (métaux stratégiques).

Il s'agit:

  1. d’explorer les mécanismes moléculaires et colloïdaux à la base des procédés de séparation et de permettre une séparation raisonnée au-delà du seul électronucléaire de quatrième génération par des procédés maîtrisés à toutes échelles. Sont concernés les procédés de la chimie verte (alias celle de la chimie au service du développement durable). Ici, les procédés en rupture monophasiques ou biphasiques que sont la flottation, la filtration membranaire ou la séparation en milieu non usuel (liquides ioniques, solvants perfluorés), visant la minimisation des effluents associés, sont considérés.
  2. de développer de nouvelles méthodologies en chimie séparative, la quasi-totalité des méthodes de séparation ioniques ou moléculaires dépendant notamment de systèmes auto-assemblés : il faut d’une part les observer en microscopie environnementale et, d’autre part, dans l’espace réciproque via la diffusion de rayons X aux petits angles. La théorie via la physico-chimie statistique à l’échelle nanométrique (colloïdale) doit permettre de modéliser toutes les séparations, notamment en assurant le couplage entre l’échelle supra-moléculaire et l’échelle mésoscopique.