Le CNRS

Le Centre National de la Recherche Scientifique est un organisme public de recherche placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Avec plus de 32 000 personnes (dont 26 000 statutaires – 11 600 chercheurs et 14 400 ingénieurs, techniciens et administratifs), un budget 2008 de 3,277 milliards d’euros dont 588 millions de ressources propres, une implantation sur l’ensemble du territoire national, le CNRS exerce son activité dans tous les champs de la connaissance en s’appuyant sur plus de 1 200 unités de recherche et de service.

Principal organisme de recherche à caractère pluridisciplinaire en France, le CNRS mène des recherches dans toutes les disciplines majeures regroupées au sein de neuf instituts : chimie, écologie et environnement, physique, physique nucléaire et physique des particules, sciences biologiques, sciences humaines et sociales, sciences mathématiques et leurs interactions, sciences et technologies de l’information et de l’ingénierie, sciences de l’univers.

L’Institut de Chimie du CNRS pilote et oriente toutes les activités de recherche fondamentale dans le domaine de la chimie, science de transformation de la matière. Le développement durable, l’énergie, la santé, les matériaux sont autant d’axes prioritaires dans lesquels l’Institut a engagé ses recherches, en association avec d’autres disciplines. L’objectif est de contribuer au développement des connaissances en chimie, en lien avec les grands problèmes actuels de la société : combattre la pollution, produire moins de déchets, partager les ressources de la planète, mettre en œuvre des énergies alternatives aux énergies fossiles, préserver la qualité de l’eau et améliorer la santé en concevant de nouvelles molécules pour des applications thérapeutiques, le diagnostic et la prévention.

L’Institut est une unité mixte de recherche (UMR) avec un projet ambitieux consacré aux études sur l’amont et l’aval du cycle du combustible du futur. Basé sur des ruptures scientifiques, il a pour objectif d’acquérir les connaissances fondamentales dans les domaines de :

  • la chimie pour le nucléaire du futur, via la séparation d’espèces. Elle concerne le combustible, la valorisation des ressources et les matériaux d’usage et procédés furtifs minimisant les déchets ;
  • la chimie séparative au service du développement durable, via des procédés respectant les principes de la chimie verte. Au delà de la manipulation de la matière active, la physico-chimie des procédés séparatifs reposant sur les interactions faibles est en phase avec la démarche d’économie de ressources valorisables comme le plutonium. Dans le domaine de l’énergie, la chimie séparative à base d’espèces colloïdales est en plein essor et constitue un objectif central des recherches menées à l’Institut ;
  • l’utilisation des nanosciences en chimie séparative. Elle concerne notamment celles pour lesquelles les réactifs agissent non pas molécule à molécule mais sous forme d’agrégats liés par des liaisons faibles s’étendant du nanomètre au micromètre.